Le spitch : après avoir assisté, impuissante et sans grande volonté, à un meurtre en pleine rue, Hae-won retourne sur l'île de son enfance. Elle y reprend contact avec une amie d'enfance et s'attend à passer de paisibles vacances. Seulement elle se rendra vite compte que l'île regorge d'histoires peu ragoutantes. Entre consanguinité, exploitation et violence gratuite, dur de se détendre! S'ensuit alors effusions de sang, décapitations et autres joyeusetés le tout sous un soleil de plomb et des jeux d'acteurs vraiment étonnants! Mais ne vous-y trompez pas, sous ses faux-airs de film pour décérébrés, Bedevilled cache en fait une sorte de fable sociale contemporaine sur nos rapports aux autres. On y traite de l'individualité et de féminisme (si si!) le tout sous une sorte de compétition entre habitants de ville et de campagne: qui sont les plus humains? Une sorte de gloubi-boulga un peu indigeste mais efficace disposant d'une morale toute cuite sur la fin.
En bref si vous aimez les slashers intelligents, et ce n'est pas un oxymore, ce film en est le digne et seul représentant! En revanche si vous n'êtes pas trop portés sur les hectolitres de sang passez votre chemin, vous ne manquerez pas grand chose. Cru et moralisateur à souhait Bedevilled est, pour un premier film, impressionant et relativement réussi.
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