Dès le premier quart-d'heure on oscille entre film d'horreur, trhiller psychologique et drame social, ne sachant pas trop à quel genre de film on à affaire. Cette impression nous poursuivra jusqu'au dénouement final, pourtant sous nos yeux depuis le début, et c'est là la grande force de Moon! Les questions nous tancent sans arrêt tant le scénario joue avec maestria sur nos nerfs, Sam est t-il fou? Est-ce le robot qui a tout manigancé? Et c'est quoi ces flash-backs au juste? Ne nous laissant que peu de répits, les questions s'évaporent au fur et à mesure, dévoilant une intrigue modeste mais magnifique que la SF peine d'habitude à déployer. Bien que n'ayant que peu de rapports, Moon m'a beaucoup fait pensé au livre Des milliards de tapis de cheveux par sa fin: effroyablement simple!
Huis-clos lunaire teinté de claustrophobie reposant sur la performance d'un seul acteur, Moon nous embarque dans un récit tanguant entre schizophrénie hallucinatoire et/ou présence intérieure inquiétante. La solitude du héros, fil rouge du film, est émouvante à souhait, son seul ami étant un robot communicant à l'aide de smileys. L'histoire, contrairement aux grands classiques de la science-fiction, ne dépeint pas l'histoire d'une humanité en péril mais s'attache, avec simplicité et brio, au devenir d'un seul homme. A voir, tout simplement.
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