Anthony Swofford est envoyé dans le désert saoudien alors que la première guerre du Golfe vient d'éclater. Avec son régiment, ils font partis des premiers à être arrivés sur place. Abreuvés de bière et de rock ils ont une volonté guerrière d'en découdre, commence alors la longue attente d'un ennemi fantomatique... Ce film de guerre est plutôt malin (pour une fois) en nous montrant l'envers du décors d'un théâtre d'opération. Ca passe par des lavages de cerveaux, des entraînements harassants et, passage obligé depuis Full Metal Jacket, un supérieur qui gueule sur tout le monde. Le genre part ensuite en drame lorsque, arrivés dans le désert, les soldats se retrouvent tout seuls comme des cons. Forcément les premières tensions internes ne tarderont pas à apparaître et vont laisser entrevoir du film un gros penchant psychologique qui ne nous lâchera plus jusqu'à la fin. Par son approche à la Kubick, Jarhead est une excellente réflexion sur la guerre et nous renvoie son absurdité en pleine face.
Au final très bonne surprise que ce Jarhead! Étant donné que le sujet porte sur l'attente vous pouvez vous attendre à des longueurs, voire à de l'ennui si vous n'êtes pas très porté sur la psychologie des personnages. Et ne vous attendez surtout pas à un classique film de guerre! En dehors de cela, Jarhead dépeint une réalité trop souvent occulté du cinéma et est servi par des dialogues de qualité, à ne pas rater!
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