Le film démarre sur les rails lorsque Andréas se retrouve parachuté dans une ville étrange. Ne sachant pas comment il est arrivé là des inconnus lui offrent très vite un emploi, une femme et un appartement. En quelque sorte il dispose de tous le standard du bonheur que ce monde à a offrir. Le problème c'est rien n'a de saveur, le sexe ne procure qu'un vague plaisir et l'alcool est sans-alcool! Sous son air d'OVNI nordique, Norway of life cache une critique acerbe de la société aseptisée dans laquelle nous vivons. Le consumérisme matériel a peu à peu remplacé les émotions et Andréas, en cherchant un peu d'amour et de gâteau au chocolat (!), va faire figure d'anarchiste violent, une vraie menace pour la société! Le film est représentatif du monde d'Andréas, sobre, froid et terne, seule la musique (magnifique) vient égayer le tout. Si le ton se veut très décalé il ne faut pas pour autant croire que l'humour est omniprésent, il y en a bien sur, quelques petites touches de-ci de-là mais on a affaire en priorité à une réflexion contemplative. Ce qui occasionne, bien entendu, des longueurs, heureusement on les remarque à peine tant elles servent la mise en scène.
Norway of life n'est peut-être pas un chef d’œuvre mais il mérite que l'on s'y attarde. Souffrant d'une fin bâclée et de passages longuets il a le mérite d'être suffisamment décalé et de posséder une bande son magistrale pour nous faire tenir jusqu'au bout. On s'ennuie un peu par moment mais on en ressort satisfait, à voir.
Le film était vraiment original mais il me semble que la fin m'a gâché mon ressenti aussi.
RépondreSupprimerJe te félicite pour ton site qui a vraiment le mérite d'exister !