Daigo kobayashi (à vos souhaits) est violoncelliste confirmé dans un orchestre réputé de Tokyo. Le jour où son orchestre est dissous il se voit contraint, avec son épouse, de retourner dans le village de son enfance. Sans emploi, il acceptera par nécessité financière un poste dans une entreprise de pompes funèbres. Les relations avec les morts étant taboues au Japon, il va cacher sa nouvelle activité à son épouse tout en découvrant les rites funéraires. Même si le scénario tient en deux lignes et est dilué pendant les 2h de film on reste scotché devant son écran. Par la musique tout d'abord, magistrale et grandiose, composée par Joe Hisaichi qui n'est autre que le compositeur attitré de Myasaki, excusez du peu! Par les émotions que procurent le film ensuite, on passe du rire aux larmes en un rien de temps et, croyez-moi, si vous n'avez jamais chialé devant un film celui-ci pourrait bien changer la donne! Enfin, Departures nous met aux prises avec la mort pour mieux nous réconcilier avec, nous offrant par la même une belle leçon de vie. Quelques petits défauts sont à déplorer comme l'amateurisme de certains acteurs mais c'est purement anecdotique pour un tel film.
Departures fait dans l'histoire simple mais il le fait bien, mieux il la magnifie, nous on se retrouve à pleurer comme des cons devant un scénario Disney. Le film est volontairement lent car il se contemple, se mérite. Il nous livre un final prévisible mais ô combien émouvant, le tout magnifié par une des meilleures BO qui puisse exister. En bref : ne ratez ce film sous aucun prétexte (quoique, si vous êtes déprimé évitez quand même...) !
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