La maîtresse d'école Yoko Moriguchi a perdu sa petite fille de 4 ans, Manami, elle a été retrouvée noyée et la police a conclu à un accident. Seulement Yoko suspecte deux de ses élèves d'être à l'origine du drame, elle va alors échafauder sa vengeance... Le film a reçu de nombreux prix, tous très élogieux, les critiques cinématographiques n'ont pas été en reste et ont décrit ce film comme étant un petit bijou du Japon. De même, beaucoup de personnes me l'ont vendu comme étant un Must-have. Je l'ai trouvé long, chiant et sans intérêt. Le style japonais au cinéma est très particulier et, s'il en enchante certains, d'autres comme moi ne le comprennent pas toujours. Ainsi Confessions contient des monologues à rallonge pour expliquer un twist, des plans très métaphoriques, un abus évident du slow-motion, des acteurs qui surjouent, un piano omniprésent et un cadrage hyper (trop?) stylisé, le tout baignant dans une atmosphère dominée par des tons gris/bleu. On aime ou on aime pas! Le scénario en lui même, s'il est de base intéressant, s'égare en mièvreries et n'arrive pas à rendre crédible le fait que des gamins de 13ans soient à ce point perturbés. Néanmoins il faut reconnaître au film certaines qualités: la B.O. est très sympa, on y découvre le système éducatif japonais et l’esthétique est très léchée.
Je crois qu'il me manque une grille de lecture pour décoder certains films japonais, car autant j'adore le travail de Kurosawa autant Confessions m'a laissé dubitatif. Cependant, si vous accrochez généralement aux productions du soleil levant vous seriez certainement en mesure d'apprécier ce film à sa juste valeur. Car je ne doute pas que s'il y a autant de personnes qui ont adoré ce film c'est qu'il y a bien une raison, mais elle m'échappe totalement...
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