Quand on surf sur le web des internets on peut avoir 3 grands types de problèmes : nos données circulant sur les réseaux sociaux, nos coordonnées bancaires se faisant siphonner et enfin tout ce qui est lié de près ou de loin au porno infantile. C'est ce dont traite Disconnect au travers de 3 histoires d'apparence bien distinctes. Il nous parle avec un regard acéré de toutes ces addictions aux nouvelles technologies de communication qui, paradoxalement, vont faire que l'on communique moins entre nous. Bizarrement et à ma connaissance, à l'aune de cette ère virtuelle, peu de films ont franchi le pas de ce sujet. Faut dire que filmer le rafraichissement d'une page Google ne semble pas très palpitant mais, heureusement pour nous, Disconnect a adopté le style House of Cards, qui nous montre en temps réel les conversations sorties des écrans. Forcément le rythme en pâtit légèrement mais la grande variation des situations fait que l'on s’ennuie rarement. De plus la mise en scène reste pertinente et les acteurs sont tous convaincants, mention spéciale aux enfants! Le final est un cours de cinéma à lui tout seul et nous montre, s'il fallait encore le prouver, que le cinéma américain en a encore dans le ventre.
Vous l'aurez compris ce n'est pas un film d'action et, si le rythme du film se veut lent et posé, c'est pour mieux nous surprendre à la fin. Sans être un chef d’œuvre non plus Disconnect nous fait agréablement passer le temps tout en s’offrant le luxe de nous interroger sur nos pratiques du tout connecté.
Merci beaucoup je vais essayer de le trouver ,tu m'as donner envie de le voire...
RépondreSupprimerDe rien, si tu galères à le trouver je peux toujours te l'envoyer, ou t'indiquer ou le trouver!
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