Quand une sonde de la NASA s'écrase au Nouveau-Mexique c'est pour ramener avec elle des formes de vie tentaculaires carrément hostiles. Près de 6 ans plus tard le Costa-Rica et le Mexique sont devenues des zones infranchissables peuplées par ces monstrueuses créatures, on y suit l'histoire d'un photographe chargé d'escorter une jeune femme. Avec un budget riquiqui d'à peine 200.000$ il est difficile de faire un film de science-fiction, surtout s'il y a des créatures dedans, et c'est bien pour cela que vous n'en verrez pas ou très peu! Ce qui est en définitive une bonne chose et oblige notre imagination à travailler, l'inventivité primant ici sur le budget. A défaut de monstres, Monsters va s'articuler autour de la relation entre les deux protagonistes principaux, c'est psychologiquement sensé et le film évite les clichés du genre qui voudrait que la nana se fasse emballer en 5mn par monsieur muscle. Visuellement ça envoie du lourd, le charme naturel des paysages centraméricains opère à merveille et les petites astuces de cadrage dues au peu de moyens sont vraiment bien trouvées. D'un rythme un peu languissant le film tire parfois en longueur, mais la magie opère quand même pour qui passera aux côtés de ces défauts.
Amateurs inconditionnels d'action: fuyez! Monsters est un peu le District 9 du pauvre, ce qui ne l'empêche pas de renouveler un genre déjà bien éculé. Même si vous n'êtes pas adepte de la science-fiction Monsters pourrait bien vous séduire tant le fantastique du film y est secondaire, n'hésitez-pas à y jeter un œil !
le contexte apocalyptique est sympathique, le rendu des extra-terrestres aussi, mais la trame de l'histoire est plutot ennuyeuse. Les deux personnages protagonistes sont d'un ennui mortel. Le photographe est hautain quand la blonde est niaise et sans personnalité. De plus ils sont toujours positionnés en touristes qu'on promène dans la jungle alors qu'ils sont dans un environnement plus qu'hostile dans lequel on s'attend à quelques initiatives de leur part pour leur survie. Ces deux touristes se complaisent à traverser ce mexique en crise apocalyptique, l'histoire d'amour soit disant impossible entre les deux a une évolution tellement prévisible qu'elle donne envie de passer tous les moments où ils se parlent seul à seul. Conclusion: peu de surprises en regardant ce film qui encore une fois place le peuple américain dans la position de peuple élu, supérieur aux autres, seulement grâce à deux héros peu attachants, un mur immense qui marque la frontière avec le mexique, et quelques drapeaux américains flottant toujours au vent malgré la catastrophe.
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